Déchetterie – Ouverte à tous les Stanois et gratuite !

20 avril 2021

Plaine Commune propose trois services de déchèterie à tous les habitants et entreprises de l’agglomération. La plus proche pour les Stanois se trouve rue d’Amiens. Reportage.

La fraîcheur des températures pourrait être trompeuse, mais le printemps est pourtant bel et bien arrivé. Les envies de vider les placards pour faire le grand ménage, réaliser des travaux, réaménager son intérieur…vont probablement s’intensifier. Et avec elles, l’accumulation de déchets à débarrasser.

Quand on est Stanois, en plus des collectes d’encombrants assurées deux fois par mois (tous les déchets ne sont pas acceptés), on a accès, gratuitement, aux trois déchèteries de Plaine Commune : celles d’Aubervilliers, d’Epinay-sur-Seine et de Pierrefitte. Cette dernière est à la lisère de la ville, rue d’Amiens. Elle est donc la plus proche.

Lorsqu’on pénètre sur le site, inauguré en 2004, on repère immédiatement la dizaine d’énormes bennes et leurs pancartes installées, pour guider au mieux les usagers dans leur tri. Si on s’y perd ou qu’on a un doute, on peut demander aux agents d’accueil qui réagissent vite. Vendredi dernier, c’étaient Abdel, Nicolas et Alex.

Dans cette déchèterie, ouverte 7 jours sur 7, deux équipes de trois agents se relaient. Ce sont à eux que chaque usager doit présenter la carte à scanner avant de pouvoir décharger leur véhicule. « Elle est gratuite, il suffit pour les particuliers de fournir une pièce d’identité et un justificatif de taxe foncière ou une quittance de loyer, expliquent les agents. Pour les entreprises, c’est un service payant, mais subventionné par la collectivité, donc moins cher qu’ailleurs. Il leur suffit de présenter un extrait de Kbis et de remplir une fiche. » En 2020, le site a enregistré 15 184 entrées.

Ce jour-là, deux copains s’entraident, perchés sur la plate-forme qui ne peut accueillir que deux véhicules à la fois. « Ma femme a voulu refaire la chambre des enfants. Donc, on se débarrasse de ces meubles cassés. » À côté, un monsieur sort une vieille échelle en bois de son utilitaire, la jette, puis cherche où jeter une plaque de métal.

Avec l’indication d’Abdel, le responsable du site, il trouve la bonne benne. Deux dames arrivent dans une berline avec un jeune homme à l’arrière, leur coffre est rempli. Elles sont suivies par un cycliste qui vient déposer des piles et des pots de peinture. Le balai est incessant. « Parfois, il y a beaucoup de monde et donc un peu d’attente, c’est pour cela que nous avons été amenés à limiter le nombre de passages. »

GRATUIT MAIS AVEC DES RÈGLES

Ce service est gratuit, mais les particuliers doivent tout de même respecter certaines règles. Comme celle de venir avec un véhicule d’une hauteur inférieure à 2m10, d’accéder au site jusqu’à trois fois par jour maximum sans dépasser 15m3 de tout venants à l’année. Pour les véhicules utilitaires, l’accès est limité à deux passages par jour et un seul le week-end.

Bois, métal, déchets verts, huile, amiante, pneus… au fil des années, de plus en plus de matériaux sont acceptés et redirigés vers des filières de recyclage via Paprec, Écosystem, Véolia, etc. « Tout ce que nous ne prenons pas risque de se retrouver sur l’espace public », analysent les agents qui considèrent leurs missions comme complémentaires à celles du ramassage des encombrants et comme essentielles à la lutte contre les dépôts sauvages et dangereux, qui est un délit.

• C.S