« Déambulations » dans les quartiers – Bois Moussay

Le maire et son équipe poursuivent leurs rencontres avec les habitants au cœur des quartiers – Entre ‘‘ déambulation ’’ et exploration.

Retour sur le cinquième des huit rendez-vous du maire à la rencontre des habitants des quartiers stanois. Une rencontre où tout le monde a joué cartes sur table. Explications.

© Dragan Lekic

Au Bois Moussay, pour le cinquième des huit rendez- vous du maire Azzédine Taïbi à la rencontre des Stanoises et Stanois pour échanger sur l’avenir de leur quartier, « la déambulation » du jour a rimé avec exploration.

En l’occurrence, celle menée le 5 octobre dernier, à la découverte de la complexité du passage serpentant au milieu du lotissement de la Cour Malot. Peu large, presque champêtre, le passage Jules De La Porte concentre toutes les attentions de la trentaine de riverains mobilisés ce soir-là.

Évidemment, parce qu’il est l’endroit caché, idéal pour toutes les nuisances comme pour tous les incivismes. « On a peur d’y passer, résument les riverains et copropriétaires du lotissement. C’est pourtant un raccourci pratique… »

Un problème qui n’est pas sans solutions, à condition de savoir par quel bout le prendre, et donc d’établir qui est le réel propriétaire du passage : la ville ? La copropriété ? Les deux ?… Pragmatique, le maire propose de jouer cartes sur table. C’est le cas de le dire : « On va mettre à plat tous les plans pour savoir qui est responsable de quoi ! »

Un travail presque dans l’élan du projet de requalification de la zone du centre-ville entamé il y a 18 mois. « Et, vous êtes directement concernés, parce qu’il y a beaucoup de dents creuses -des terrains ou des maisons abandonnées- qui sont à la limite des passages qui vous posent problème », poursuit Azzedine Taïbi. « C’est une opération complexe, mais qui sera faite en vous informant. »

 

Cette fois, la déambulation rime avec coopération et ça tombe très bien puisque la prochaine destination de la visite du jour est… la rue de la Coopération confrontée à de fréquents problèmes de stationnement. « Malheureusement, on n’est pas les seuls à Stains », se console Martine, Stanoise depuis 70 ans. « Mais, si on n’entassait pas les gens, on n’aurait pas ces problèmes », prolonge un des riverains du Bois Moussay. Un argument que tient à corriger Azzédine Taïbi : « À Stains, nous avons fait le choix de ne pas densifier en préservant 20 hectares de jardins familiaux que convoitaient de nombreux promoteurs… ».

 

  • FRED LAURENT

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