École – Bien manger pour bien commencer la journée

Les élèves des écoles et centres de loisirs stanois ont pu manger des petits déjeuners complets et équilibrés lors de quatre opérations de distribution. Une action menée par l’Éducation nationale et la mairie.

© Julien Ernst

Pour se concentrer pendant les cours, bien bouger pendant les séances de sport, rien de tel qu’un bon petit déjeuner. Cette année, de nouveau, l’Éducation nationale et la mairie ont organisé la distribution de petits déjeuners aux élèves de toutes les écoles de la ville, à quatre occasions, les 5, 8, 14 et 15 novembre.

L’opération, qui concerne environ 12 000 enfants, permet de commencer la journée l’estomac plein et de sensibiliser à l’importance de ce repas. C’est aussi l’occasion de revenir sur quelques règles diététiques pour un petit déjeuner équilibré.

UN PREMIER REPAS ÉQUILIBRÉ

© Julien Ernst

Pour le petit-déjeuner du 14 novembre, les enfants avaient dans leur menu des pommes, du pain viennois et des yaourts. « Pourquoi c’est important de manger des fruits ? », lance Karen à sa classe de grande-section de l’école Paul-Vaillant-Couturier. « Pour avoir des vitamines », répond un des élèves.

Pendant que certains mangent leur quartier de pomme et que d’autres étalent leur miel sur un morceau de pain, l’enseignante en profite pour revenir sur quelques informations clés sur le premier repas de la journée. « Qu’est-ce qu’il faut pour un bon petit déjeuner ? », interroge-t-elle. « Du pain », « des céréales », commence un élève. « Du lait », ajoute Owen. « C’est ça, il faut un produit laitier », confirme Karen.

Pour varier les plaisirs, les enfants ont goûté du Saint-Nectaire et du Comté lors des autres petits-déjeuners. « Et un fruit » complètent les autres élèves. « Moi d’habitude, je mange du pain et du lait », explique Christian, content de goûter du pain viennois pour ce matin-là.

« C’est un bon moyen de découvrir d’autres aliments, parce que les enfants mangent souvent la même chose le matin. Certains ne mangent pas, souligne leur institutrice. Ça développe aussi leur vocabulaire. C’est une bonne chose. » Une fois un bon petit déjeuner avalé, plus d’excuse pour ne pas commencer les activités.

• JULIETTE BAROT

Voir aussi