Enfance – Le lundi ? C’est petit déj !

Le ministère de l’Education nationale et de la Jeunesse et des Sports, en partenariat avec la ville, va proposer des petits déjeuners pour l’ensemble des élèves de primaire à partir du lundi 15 novembre.

Enfance - Le lundi ? C’est petit déj ! - Ville de Stains

Dans chaque école primaire de la ville, jusqu’aux prochaines vacances scolaires, chaque lundi et un jeudi (les 15, 22, 29 novembre et les 6,9 et 13 décembre), chaque élève se verra proposer un petit déjeuner en arrivant en classe. Santé, concentration, mémoire, éducation à l’alimentation et au goût, convivialité… sont les arguments de cette opération soumise au départ par l’Éducation nationale pour les élèves de CP et CE1.

En ville, « la municipalité a souhaité que ce soit étendu à l’ensemble des élèves de primaire (maternelle et élémentaire) », nous explique-t-on dans les couloirs du service Enfance. Proposition acceptée. Début des festivités, lundi, le 15 novembre. Les services de la ville qui opèrent déjà dans les écoles seront sollicités. À l’image des Atsem dans les maternelles mais aussi des autres agents pour gérer la logistique.

C’est à la cuisine centrale, qui concocte déjà les repas servis dans les cantines scolaires, que la diététicienne a composé « le petit déjeuner idéal ». Ainsi les enfants pourront prendre des forces avec une brique de lait, du pain frais à tartiner et un fruit frais.

Dans un fascicule du Ministère, cité plus haut, qui sera certainement distribué dans les écoles, on y lit que ces petits déjeuners seront complétés par des projets éducatifs en lien avec l’alimentation. Stains actu a d’ores et déjà prévu un reportage dans sa prochaine édition pour partager davantage, avec ses lecteurs, ces moments au cœur des écoles.

• C.S.

ILS TÉMOIGNENT

Mathieu Defrel, adjoint chargé des questions d’Éducation

L’Éducation nationale nous a contactés dès la fin de l’année scolaire afin d’aborder la mise en place de ce dispositif. Au départ, il s’agissait de trois dates pour quelques classes et quelques niveaux. Nous ne souhaitions pas en faire bénéficier à quelques uns et priver les autres donc nous avons réfléchi à la manière de pouvoir toucher tous les élèves.

Avec le budget mis à disposition (environ 25 000 euros) nous avons demandé au SIVOM si nous pouvions produire un petit-déjeuner pour l’ensemble des élèves, la réponse était oui. La question du petit déjeuner est un vrai sujet, il y a encore trop d’enfants qui arrivent le matin le ventre vide et qui souffre d’un petit coup de mou en fin de mâtinée. Si on peut être acteur et s’emparer du sujet, on le fait.

Didier Laurent, responsable SIVOM

La cuisine centrale produit et distribue des repas pour toutes les cantines scolaires des écoles gérées par la ville. Ils sont élaborés par des diététiciennes et accordent une large part au fait maison et au bio. Ainsi, lorsqu’on on nous a sollicités pour ces petits déjeuners, nous avions les ressources disponibles pour remplir notre mission à un coût de revient bien plus faible par rapport au périmètre imaginé.

Bien sûr, donner 2 euros par petit déjeuner à la collectivité ne règle pas les questions de logistique et l’implication des agents dans le dispositif, mais grâce à la mutualisation, nous nous en sortons pour 1,30 euros environ par élève.

Lounès Kaabache, directeur de l’école Jean-Rostand

Nous recevons les colis de produits non périssables le vendredi et le reste le lundi à 8 h. Nous devons trier et répartir dans les salles de classes les petits déjeuners composés d’une tranche de pain avec au choix du beurre, de la confiture ou de la pâte à tartiner, une brique de lait et un fruit. Les élèves semblaient contents de pouvoir partager ce moment avec leurs camarades.

L’idée c’est aussi de pouvoir toucher les familles avec ce dispositif afin de les sensibiliser sur l’importance de ce repas et plus globalement de l’équilibre alimentaire à adopter.

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