ESS Cyclisme – Championnat du monde de cyclisme

« Cette médaille concrétise tout ce que le club m’a apporté »

Cette année, Laurent Liger avait déjà ajouté 2 titres sur piste à son palmarès national et une médaille d’argent sur route. Il revient des championnats du monde de Roubaix avec une nouvelle médaille. Rencontre avec le cycliste de l’ESS de 60 ans, qui vient de Clamart pour s’entraîner. ‘‘ Cette médaille concrétise tout ce que le club m’a apporté ’’

CHAMPIONNATS DU MONDE DE CYCLISME

les Sports Stains actu : Du 5 au 12 octobre, vous avez participé aux championnats du monde sur piste, à Roubaix, ça change des autres compétitions ? Laurent Liger : C’étaient mes premiers championnats du monde sur piste. D’habitude c’est toujours assez lointain donc ça demande des gros budgets que l’on n’a pas. Ça tombait bien que ce soit à Roubaix. En master (plus de 35 ans) il n’y a pas de sélection il faut juste se sentir au niveau. Le niveau est très relevé. Il y a des personnes qui sortent de l’équipe de France élite. Et à l’étranger, la plupart des coureurs sont d’anciens professionnels.

Il y a un côté sympa car on côtoie des délégations étrangères, on fait de nouvelles rencontres. Comment se sont-ils passés pour vous ? J’ai eu la médaille d’argent en addition de points, une épreuve où il faut courir sur 40 tours. J’étais très heureux. C’était une surprise et ça concrétise tout ce que le club a pu m’apporter pendant 30 ans. C’était ma première médaille à ce niveau-là. Avant, j’avais déjà été une fois champion d’Europe sur piste. Quand avez-vous commencé à pédaler et rejoint le club de Stains ? J’ai toujours fait du sport depuis tout petit, notamment du football jusqu’à 16/17 ans.

Toute ma famille faisait du vélo sauf moi, et personne ne s’intéressait au foot. Alors, j’ai fini par m’y mettre et j’en ai fait assidument jusqu’au début de ma vingtaine avant une petite pause. À 27 ans, j’ai eu un accident de moto et quand j’ai dû faire de la rééducation c’est là que j’ai repris le vélo avec ma bande. J’étais d’abord dans le sud de Paris, puis j’ai intégré Tremblay, qui était un gros club. Quand ça s’est arrêté, il a fallu faire un choix. À Stains, il y avait déjà Daniel Lamy, que je connaissais car on courait sur les mêmes courses. L’ESS cyclisme, ça a toujours un été gros monument sur piste. J’y suis donc rentré en 1993 et je ne l’ai plus quitté.

C’est ma famille de vélo. Il y a des gens formidables. Vous êtes plutôt piste ou route ? Au début, je courais surtout sur piste, puis la route est venue en complément, maintenant c’est plutôt l’inverse. Le week-end j’essaye de faire une course de piste le samedi et une route le dimanche. Les jours d’entrainement je viens de Clamart à Stains en vélo et je repars en vélo. J’arrive à combiner avec mon travail, même s’il y a quelques matins difficiles après les entrainements.

> Gilles Duteau, de l’ESS cyclisme, a reçu la médaille de bronze de la Jeunesse et des sports et de la vie associative, pour ses 46 ans d’activité au sein de l’association. Elle lui a été remise par le président de l’ESS.