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Exposition – La Palestine en fil rouge

Le centre administratif Louis-Pierna accueille une exposition du graffeur Foofa, jusqu’au 5 décembre. L’artiste varois y présente ses œuvres aux couleurs de la Palestine. Interview.

Les oeuvres de l’artiste Foofa seront exposées du 22 novembre au 5 décembre au centre administratif Louis-Pierna. Cette exposition s’inscrit dans l’Année de la Palestine, portée par le Réseau de coopération décentralisée pour la Palestine, et permet également de rappeler le jumelage de la ville de Stains avec le
camp de réfugiés d’Al Amari.

Plasticien et graffeur autodidacte à la Seyne-sur-mer (Var), est-ce que vous pouvez nous parler de votre parcours ?

J’ai débuté à la fin des années 1980. Je faisais des graffitis de mur en mur. Je n’ai pas de formation spécifique, j’ai appris sur le tas.

Au fur et à mesure, j’ai fait des connaissances dans d’autres villes, notamment à Paris, à Stains, où j’ai des amis et de la famille. J’ai toujours gardé contact. Je fais partie du Collectif Art, qui intervient à Stains et dans d’autres villes.

À côté de ça, je suis médiateur culturel dans un centre social. Pendant les vacances, je fais des ateliers de graffiti, de customisation de vêtements, pour transmettre un peu mon savoir.

Dans les oeuvres réunies dans l’exposition Sous le ciel de la Palestine, on retrouve le drapeau de la Palestine, comment et pourquoi est-ce que vous l’intégrer dans vos fresques ?

La Palestine me tient à cœur. J’ai toujours intégré le drapeau de la Palestine dans mon travail depuis une quinzaine d’années.

Selon les lieux, les graffs, je vais l’intégrer plus ou moins différemment. Je l’intègre parfois comme un petit pin’s ou en plus grand si c’est un lieu spacieux. J’avais fait une fresque vers l’hôpital Delafontaine avec un grand Hulk qui tient le drapeau de la Palestine.

Ce qui se passe là-bas me tient à cœur, aujourd’hui on voit toujours les vidéos sur les réseaux sociaux avec des femmes, des enfants qui se font tuer. C’est bien de rappeler ce qui se passe là-bas parce que c’est des soldats contre des civils.

Est-ce que vous faites régulièrement des expositions ?

Les expositions, c’est un plus. Ce n’est pas toujours évident à organiser, avec ma vie de famille, mais c’est un bon moyen de faire connaître mon travail. Je tiens à remercier la ville de Stains et ses équipes. Si les Stanois peuvent voir ces œuvres ce serait un plaisir.

J’ai participé à différentes expositions. J’en avais notamment fait une au Studio théâtre de Stains.

• PROPOS RECUEILLIS PAR JULIETTE BAROT

INFOS PRATIQUES

Vernissage samedi 22 novembre, à 11h, au centre administratif Louis-Pierna, 49,- rue George Sand.

L’exposition sera visible sur les horaires d’ouverture du centre jusqu’au 5 décembre, du lundi au vendredi, de 8h45 à 12h15 et de 13h30 à 17h, fermé le mardi matin. Gratuit et ouvert à tous.

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