Journées du Patrimoine et du Matrimoine – Partir à la re-découverte de Stains

Rendez-vous le week-end du 17 et 18 septembre pour arpenter l’histoire de notre ville à l’occasion de différents rendez-vous organisés un peu partout dans Stains. Revue de détails.

© Dragan Lekic

Découvrir ou redécouvrir sa ville, c’est ce que propose le rendez-vous annuel des « Journées du Patrimoine et du Matrimoine » les 17 et 18 septembre, partout dans l’Hexagone.

À Stains, le top-départ de cette plongée dans la mémoire est fixé dès le samedi (1) pour une balade commentée dans la Cité-jardin concoctée par l’Association régionale des cités-jardins.

Construite entre 1921 et 1933 sur le domaine de l’ancien château de Stains, la Cité vaut le détour : elle est d’ailleurs labellisée « patrimoine d’intérêt régional » et « patrimoine vivant d’hier jusqu’à nos jours. » À voir donc mais aussi à écouter puisque la balade sera ponctuée par l’écoute de témoignages de Stanois et Stanoises qui font vivre cette Cité.

Lors de votre passage par le local de l’Association des cités jardins, vous pourrez aussi découvrir le patrimoine stanois grâce à une sélection de photographies anciennes issue des archives municipales.

Et n’hésitez pas non plus à partager vos souvenirs (photographies, documents d’archives…) lors d’un café patrimoine organisé ce même
17 septembre.

Toujours en photo, la Médiathèque Louis-Aragon proposera, entre autres, tout au long du week-end la visite d’une exposition intitulée « Mémoire de Stanoises ». Parce que le patrimoine s’écrit aussi au féminin en devenant le matrimoine, Camille Paix viendra présenter son livre « Mère Lachaise, 100 portraits pour déterrer le matrimoine funéraire » dimanche à 16h.

Dans cet ouvrage sorti au printemps, cette journaliste de Libération publie des portraits de femmes reposant au cimetière parisien du Père-Lachaise, comme Nelly Roussel, l’une des premières à se battre pour une maternité choisie au début des années.

À ne pas manquer aussi, les réflexions de la féminine Hubertine Auclert transformées en oeuvre d’art, samedi à 15h, toujours à la Médiathèque, lors d’un atelier graffiti. Parce que la mémoire s’écrit, mais se vit aussi…

• F. L

(1) Départ du local de l’association, 28
avenue Paul Vaillant-Couturier, à 14h.

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