Marché – De nouveaux commerçants vous attendent à l’Avenir
Un boucher-charcutier et un poissonnier ont pris possession des lieux ces dernières semaines pour le plus grand plaisir des habitants du quartier.
© Julien Ernst
« Je suis très contente d’être ici, les clients sont gentils, aimables, ils nous mettent à l’aise », confie Ana la fromagère, installée au marché de l’Avenir depuis quelques mois. Pour celle qui a racheté le stand de l’ancienne propriétaire – « un investissement important », le départ du boucher, il y a un peu plus d’un mois a été difficile à vivre. « Il n’y avait plus personne ! » Mais la place n’est pas restée vacante bien longtemps.
Alors qu’elle occupe des stands dans différents marchés, elle prévient David, son voisin boucher à Bure-sur-Ivette, de l’opportunité. Coïncidence, celui-ci a passé son enfance au Clos Saint-Lazare ! C’est ainsi qu’il est revenu en ville, il y a deux semaines, maintenant. Employé de la boucherie d’Anna et Louis basée en Seine-et-Marne, il exerce ce métier depuis 7 ans. « Je suis très heureux de revenir travailler dans la ville dans laquelle j’ai grandi, témoigne t-il. Les clients sont hyper contents de retrouver un boucher ». Veau, triperie, chevaline… Il y en a pour tous les goûts ! Côté traiteur, tous les produits habituels sont à la vente, avec pour les becs sucrés un savoureux far Breton ou encore du flan pâtissier.
© Julien Ernst
« JE NE QUITTERAI CE MARCHÉ POUR RIEN AU MONDE »
À proximité du nouveau boucher se trouve Tony, le poissonnier qui exerce également à Choisy-le- Roy et Paris. « Cela fait un an environ que je travaille dans la poissonnerie. Auparavant, j’exerçais en tant que grossiste à Rungis, j’ai été primeur… Je suis dans le secteur depuis 20 ans ! » Lui aussi espère que l’arrivée de David va permettre de relancer la fréquentation du marché.
Laurent de son côté observe ces va-et-vient d’un regard attentif. Primeur de père en fils et présent sur le marché de l’avenir depuis près de 40 ans, il a croisé plusieurs générations de Stanois. « Ici, nous avons une clientèle de retraités principalement, précise t-il. En conséquence, nous faisons attention à proposer des prix justes, sans rogner sur la qualité. »
Une démarche qu’il tient de son paternel, fervent défenseur de la qualité des produits qu’il vendait et du made in France ! En effet, sur son stand l’écrasante majorité des fruits et légumes sont produits localement. « Il nous reste encore des fraises et des tomates de Provence, c’est en fin de saison qu’elles sont meilleures », révèle t-il.
Alors que l’épidémie de Covid a fragilisé le secteur – les marchés ont dû baisser le rideau pendant plusieurs mois – Laurent explique avoir tenu grâce au marché de l’Avenir « C’est grâce à Stains que j’ai pu traverser cette période sans trop de dégât avec les livraisons » affirme t-il avant de confier son attachement : « Si j’arrête ici, je serais vraiment malheureux. Je connais les clients depuis que j’ai 10 ans ».
• M.B.
© Julien Ernst
Voir aussi
- Actualités, Immobilier
Réhabilitation – À l’orée d’une cité nouvelle
Depuis janvier, les Stanois habitant dans les 300 logements de la résidence de l’Orée du bois vivent au rythme des travaux de réhabilitation de leurs…
- Actualités, Éducation
Manque d’AESH – Pour les enfants en situation de handicap, une scolarité entravée
Depuis le 1er septembre, les élèves stanois ont fait leur rentrée. Mais pour celles et ceux en situation de handicap, le chemin de l’école est…
- Actualités, Ville
Actualités – Le Stains Actu n°1155 est arrivé !
Dans ce numéro, retour sur la mobilisation des professeurs et parents d’élèves d’Utrillo qui réclament de meilleures conditions d’enseignement.