Réhabilitation – À l’orée d’une cité nouvelle

Depuis janvier, les Stanois habitant dans les 300 logements de la résidence de l’Orée du bois vivent au rythme des travaux de réhabilitation de leurs tours.

Reportage guidé par le président de l’Amicale des locataires CNL.

© Julien Ernst

Au sud de la ville, à l’orée du parc départemental, se dressent les six tours de la résidence de l’Orée du bois, communément appelé «cité Victor-Renelle».

Quand on y pénètre, notre ouïe est immédiatement en alerte et fait monter les yeux à des dizaines de mètres de hauteur. En effet, des ouvriers tapent sur la façade du bâtiment 5 perchés sur un immense échafaudage. Une impressionnante repise totale du bâti pour améliorer l’architecture, l’esthétique et surtout l’isolation.

Et à regarder les immeubles déjà terminés, on se dit que ça change en effet tout. « Bienvenue à vous, nous accueille tout sourire Patrick Guillot, président  de l’Amicale des locataires CNL. Ces bâtiments datent des années 1970. Nous avons eu une réhabilitation en 1995. Celle-ci intervient donc 30 ans plus tard et elle est d’une plus grande envergure. Pour l’obtenir, il a fallu de nombreuses réunions, se battre, convaincre mais nous sommes parvenus à un accord collectif », poursuit le président. Dans la cité, les ouvriers font des allers et venues dans les dizaines de contenaires éparpillés partout.

« Cette réhabilitation, c’est 15 150 000 euros. Elle a commencé en janvier et finira au milieu de l’année 2026. C’est une réhabilitation lourde mais qui devrait nous apporter plus de confort et de sécurité. Par exemple, nous devrions passer en termes de performance énergétique en catégorie C. Là, regardez toutes les menuiseries vont être changées, les balcons vont être repris. Et là, les toits terrasses. »

OBJECTIF : AMÉLIORER LE CONFORT ET LA SÉCURITÉ

En effet, ces travaux comprennent aussi la remise en conformité de l’électricité, la pose de doubles bacs, le remplacement des radiateurs, des portes des logements, des chutes d’eau, de la ventilation, des baignoires par des douches quand les locataires le souhaitent. « À ce propos, fait assez rare pour le signaler, une enquête menée par une ergothérapeute a été diligentée par notre bailleur IRP pour accompagner les personnes âgées ou en situation de handicap lors des travaux chez eux. ».

Mais les parties communes aussi sont concernées, tient-il à rappeler comme les boites aux lettres et surtout l’éclairage.

“Il y a quelques couacs notamment en plomberie, admet le président qui n’est pas invité aux réunions de chantier du lundi à laquelle il devait être convié une fois par mois. Mais il y a un cahier de doléances à la loge du gardien et il faut faire remonter les problèmes. Comme celui d’avoir un rendez-vous et de prendre une journée de congé et que personne ne se présente. Nous reprenons nos permanences les 2e et 4e samedi de chaque mois de 10h à 12h30 dès à présent, tout le monde doit y trouver son compte.”

Et une fois cette réhabilitation terminée, le président rappelle que celle de 15/21 devrait commencer en 2027.

• C.S.

© Julien Ernst

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