Terrasses Citoyennes – Les élus ont échangé avec les habitants du centre-ville

14 juin 2024

La Terrasse citoyenne du centre-ville, mardi 4 juin, marquait le retour de ces moments d’échange entre les habitants et la municipalité. Divers problèmes du quotidien ont été abordés.

C’est la cinquième édition des Terrasses citoyennes. L’objectif c’est de faire le point avec les habitants sur ce secteur où vous résidez, où vous travaillez », a rappelé le maire avant d’entamer le dialogue avec une quinzaine de participants.

L’IMMEUBLE DE LA PLACE COLONEL-FABIEN REPRIS

Installées sur la place Colonel-Fabien, deux habitantes de l’immeuble adjacent ont exposé les problèmes de logement qu’elles rencontrent (vétusté, vieillissement du bâtiment). La municipalité, propriétaire de l’immeuble, cherchait un bailleur pour reprendre les lieux depuis plusieurs années. « C’est vrai que ça met du temps, a expliqué Azzédine Taïbi. Mais quelques mois après notre élection, nous nous sommes mis sur le dossier. Aujourd’hui, nous avons trouvé un accord avec Seine Saint-Denis Habitat. Le coup est parti. »

Les locataires ont aussi demandé l’installation d’un miroir à la sortie de leur parking. Un sujet auquel a répondu un agent de Plaine commune. « Nous ne mettons jamais de miroir dans l’espace public. S’il est désorienté, déréglé et qu’un incident survient, cela donnera lieu à une querelle juridique avec un risque pour Plaine commune. Nous autorisons les bailleurs à en installer, mais sur leur façade. »

Les élus municipaux ont aussi rappelé aux habitants que le centre-ville est en cours de requalification. Dans ce cadre, la rue Jean-Durand doit être réaménagée en premier, avec la suppression de places de parking en réflexion (cf. Stains actu n° 1125 et lien ci-dessous).

Réunion publique – Le futur du centre-ville se dessine

UN SQUAT RUE DES FOURCHES

Des problèmes liés à la sécurité ou plus largement au cadre de vie sont aussi revenus dans les paroles des habitants. « Le squat actuel dans les jardins familiaux de la rue des Fourches est une catastrophe. Ils font du bruit tous les soirs, le week-end mais aussi en semaine », a alerté un riverain du quartier, excédé. « La police municipale est venue à plusieurs reprises. Le commissaire s’est aussi rendu sur place et des personnes ont été verbalisées, a informé le maire. On est conscient des nuisances que vous vivez. On a demandé au préfet de nous aider et on ne lâchera pas. »

Pendant la discussion, qui a duré près d’une heure et demie, des difficultés de circulation sur le trottoir du boulevard Maxime-Gorki, des dépôts de déchets sauvages rue René-Dumont ou encore le besoin d’espaces de jeux pour les enfants ont aussi été soulevés par les habitants. « Nous allons faire le point sur tous les sujets évoqués et revenir vers vous », a assuré Azzédine Taïbi.

JULIETTE BAROT