Une marche blanche dimanche 16 février

Le dernier événement tragique qui a causé le décès d’un jeune homme a déclenché une volonté citoyenne d’agir pour prévenir ces violences.

En effet, des temps d’échanges, qui ont démarré suite à la création d’une cellule psychologique, se sont tenus à la Maison du temps libre et les Stanois ont pu laisser parler leurs émotions en s’exprimant. Des moments forts, d’union autour d’un même sujet. Ils se réunissent les mardis de 18h à 20h et les vendredis de 14 h 30 à 16 h 30. Vendredi dernier, ils étaient plus de 100.

 

Marche blanche dimanche 16 février 2020 - Ville de Stains

 

La maman de l’une des dernières victimes participe à chaque rencontre. « Il faut mettre un stop à tout ça. Après moi, une autre maman a perdu son fils. De voir tous ces gens, famille, voisins mais aussi des inconnus, se mobiliser sur ce problème de violence réchauffe mon coeur. Désormais ce sera mon combat. Plus aucune maman ne doit perdre son enfant. Et j’ai compris qu’un enfant, c’est finalement l’enfant de tous. »

Ensemble, ces citoyens ont en effet décidé de porter une action symbolique à destination de la population de Stains et même au-delà afin de sensibiliser et de prévenir les actes de violences. Ce sera une marche blanche qui sera portée par les parents des quartiers touchés et se déroulera le dimanche 16 février. Avec un départ à 14h depuis la Maison du temps libre jusqu’à la place Marcel-Pointet.

Mercredi, ils étaient plusieurs dizaines à se retrouver pour travailler sur un texte d’appel, créer des flyers et organiser leur tractage et communication afin de mobiliser le plus de monde possible. Chaque participant insiste pour rappeler que ces temps sont ouverts à tous les Stanois qui veulent agir et élaborer des plans à court, moyen et long terme, sur ces problématiques de violences.

« Il est important de participer à ce genre d’initiative. J’ai moi aussi des enfants. Personne ne peut accepter que la violence ne se répande davantage dans nos rues. Nous avons peur pour eux, nous ne pouvons donc pas rester les bras croisés. Nous devons montrer que nous, les parents, sommes mobilisés. Je serai avec d’autres amies dans la rue le jour de la marche pour dire Stop » explique Karima l’une des participantes.

Une autre habitante témoigne : « au départ je suis passée à la Maison du temps libre pour toute autre chose. Mais le sujet qui est traité aujourd’hui est important et incite à la mobilisation. Nous devons nous aussi les adultes, montrer notre opposition à la violence et guider les plus jeunes vers autre chose ». En somme, tout ce petit monde s’accorde sur l’envie d’agir et de se mobiliser pour dire Stop à la violence.

C.S. & R.H

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