Actions – Contre les violences faites aux femmes

Alors que le 94e féminicide de l’année, recensé par le collectif Féminicide par compagnons ou ex, a eu lieu à Stains, des temps forts se préparent en ville afin de sensibiliser et d’agir sur ces questions dans le cadre de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.

La Maison du droit et de la médiation, qui porte le nom de Gisèle Halimi grande défenseure du droit des femmes et située au 25 avenue Paul-Vaillant-Couturier, propose des permanences pour les femmes victimes de violences. © Julien Ernst

Mercredi 2 novembre à Stains, Johanna (27 ans) a succombé à ses brûlures infligées par son compagnon (24 ans). Elle était brûlée à plus de 40 % et hospitalisée depuis le 17 octobre. Elle est la 94e victime de féminicide en 2022 décomptée par le collectif Féminicide par compagnons ou ex. Dans un communiqué, le maire Azzédine Taïbi après avoir présenté ses condoléances à la famille et aux proches de la victime, affirme que « nous ne cèderons rien à la barbarie ». Il rappelle ensuite l’engagement de longue date de la municipalité sur ce sujet : dispositif « Un toit pour elles », financements de permanences à la Maison du droit et de la médiation et au commissariat et l’accompagnement des associations agissant dans ces champs.

La municipalité se mobilise régulièrement, à son niveau, pour faire de l’égalité entre les femmes et les hommes une réalité et lutter efficacement contre les violences – verbales, physiques, psychologiques – faites aux femmes, notamment au travers d’évènements à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Ainsi, théâtre-forum, ateliers, ciné-débat… les 21 et 25 novembre, un programme est proposé aux Stanois.

Lundi 21 novembre se tiendra un théâtre-forum. Menée par la troupe Synergie Théâtre et intitulé Un jour elle partira, la représentation sera suivie d’une discussion en présence des différents acteurs luttant contre les violences faites aux femmes et les élues référentes, Irouia Said Ouma et Maimouna Haidara. Vendredi 25, un atelier et une projection de courts métrages sont également programmés (voir encadré).

Par ailleurs, comme l’an dernier, différents outils seront distribués dans tous les équipements publics pour sensibiliser le plus grand nombre : le violentomètre, outil d’autoévaluation pour mesurer les comportements violents, et une carte indiquant les numéros utiles d’urgences.


• M.B.

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