Sécurité – Le Conseil centre et ses invités

La semaine dernière, le Conseil d’habitants du secteur centre a reçu des invités qui pouvaient répondre à plusieurs problématiques sur la sécurité et la tranquillité publique qui taraudent le quotidien dans ses quartiers.

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Face aux habitants du Conseil du secteur centre, l’adjointe de quartier Aziza Taarkoubte ainsi que les deux conseillères municipales référentes de ce coin de Stains, Céline Mirambeau et Claude Agnoly.

Mais surtout des invités qui ont accepté de venir échanger avec les Stanois tels que le délégué du préfet, le commissaire de police et chef de la CSP Stains, le commandant divisionnaire fonctionnel, la responsable de la police municipale et la cheffe d’équipe de la police municipale…

En fait, du beau monde pour parler sécurité et tranquillité publique. Les questions d’habitants n’ont d’ailleurs pas manqué. À propos des camps illicites, l’adjointe de quartier a annoncé le démantèlement de celui du 23, rue Victor-Hugo deux jours plus tôt.

Pour celui rue du Moutier, le délégué du préfet a parlé de la nécessité d’avoir une typologie précise pour mieux cibler les actions, la Police nationale évoque une enquête sur une discothèque clandestine dans ce secteur, mais aussi la nécessité de refaire un travail cadastral pour identifier tous les propriétaires.

Quant à la police municipale, elle rappelle que le maire a pris un arrêté afin d’interdire le stationnement rue du Moutier et avenue Charles-De-Gaulle. Autre sujet évoqué par les habitants : les rodéos. Une Stanoise évoque l’idée de créer un terrain de cross.

Aziza Taarkoubte explique qu’un travail est en cours avec La sauvegarde 93 pour mener des actions de prévention auprès de jeunes, notamment en les incitant à passer leur brevet de sécurité routière.

Sur la ville, nous avons 65 caméras

La police municipale s’est ensuite présentée. « Nous sommes 10 agents, mais notre objectif est d’atteindre une équipe de 17 afin de créer une brigade de nuit. La brigade cynophile est, elle, active. »

Puis, le sujet des commerces ne respectant pas les horaires de fermeture et qui provoquent des nuisances est mis sur la table. C’est la police municipale qui répond en affirmant que des contrôles réguliers sont effectués.

Quant aux problèmes de stationnements gênants, il est dit une triste réalité : « Il n’existe qu’une fourrière pour 7 villes. »

Enfin, la situation des squats avenue François-Bégué est évoquée.Une pétition des habitants est alors envisagée. Un réaménagement de la rue Raoul-Duchêne par Plaine commune est annoncé.

Et la police municipale questionnée sur les caméras de surveillance conclura l’échange : « Sur la ville , nous avons 65 caméras – 15 supplémentaires sont à venir- et 8 servent à réaliser de la verbalisation. »

Un échange plutôt constructif qui permet à chacun de repartir avec des éléments de plus pour travailler à améliorer la sécurité et la tranquillité publique.

• C.S

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